Les éditions Poètes de brousse et la Livrerie vous invitent à un lancement collectif!
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Voici les livres qui seront lancées :
The Beretta Band - Ariane Caron-Lacoste et Jonathan Charette (poésie)
The Beretta Band décrit la rencontre fortuite de Jonathan Charette, un poète qui a gagné l’épreuve de lance-pierres aux Olympiques, et d’Ariane Caron-Lacoste, une poète qui ne sort jamais sans son gilet pare-balles à 5000 \$. Un jour de tempête, ces deux énergumènes lancent The Beretta Band, un groupe punk balistique. Du punk balistique ? Yes! Du punk qui fait pow, pow, pow. Tu connais OutKast, The White Stripes, Run The Jewels? La fièvre qui anime ces duos à l’origine d’une incroyable frénésie a été diagnostiquée chez The Beretta Band. Les poètes promettent des sensations fortes à travers un livre qui décrit leurs aventures.
Chants nordiques et chants mystiques - Jean-Marc Desgent (poésie)
Qui traverse ces chants nordiques, ces chants mystiques ? Sans doute un halluciné aux langues faites chairs blessées, surgissant de l’inexplicable, attentif au tourbillon des incantations chamaniques. Dans la continuité de son œuvre magistrale, Jean-Marc Desgent assemble une « langue urgente, faite de grognements entiers, absolus », qui déstabilise tout autant qu’elle fascine, faisant chaque fois du poème le lieu d’une exploration inédite.
Un froid qui ne me quitte pas - Sarine Demirjian (poésie)
Ce premier recueil de Sarine Demirjian nous plonge dans un entre-deux identitaire ; entre l’Arménie et le Québec, la narratrice ne sait pas toujours où se situent sa culture, sa tête et son cœur. Suivant le parcours d’un voyage inhabituel jusqu’au pays des racines, marqué par des allers-retours innombrables entre le passé et le présent, entre une maison et un pays, entre Montréal et Yerevan, Un froid qui ne me quitte pas devient « le pont entre ces deux cultures, le point d’ancrage recherché tout au long de ses propres pages. »
Requiem d'un après-midi - Nada Sattouf (poésie)
NH4NO3 est la formule scientifique du nitrate d’ammonium dont 2 750 tonnes ont été stockées sans précaution aucune dans le silo 12 du port de Beyrouth, ce qui a mené à son explosion le 4 août 2020, à 18 heures et 7 minutes. La catastrophe a fait plus de 200 victimes, 6 500 blessés et a rendu plus de 300 000 personnes sans abri. Dans une langue vertigineuse où le je-poème s’affirme lui-même comme le rituel de son propre deuil, Nada Sattouf s’efforce, dans ce Requiem d’un après-midi , de tracer les contours d’une disparition.
Où les bateaux ne viennent qu'à la pleine lune - Gabrielle Johanne (roman)
Cinq filles, n’ayant en commun qu’un père et la tante préférée de ce dernier, arrivent peu après leur naissance sur l’une des îles d’un archipel du Saint-Laurent, où la tante Adélaïde a élu et nourri son sanctuaire solitaire durant des décennies. Nouées par un amour profond et par la nature insatiable les entourant, sous la garde tantôt omnisciente tantôt lunatique de leur aïeule aux dons fabuleux, les soeurs entament des destins insulaires que leur père se figure aussi spectaculaires que bizarres.
Les sutures - Catherine Harton (poésie et art visuel)
Les sutures se veut une tentative de capter les dernières lueurs d’un monde au bord du gouffre. On y perçoit d’abord le monologue d’une femme qui s’efforce de livrer avec transparence et délicatesse chacune de ses désillusions et de ses angoisses. En émanent des notes d’atelier, le journal d’une peintre qui s’évertue à dissoudre ses affects dans des paysages énigmatiques et obsédants. Peu à peu les frontières entre la poésie et la peinture s’amenuisent, s’assemblent dans une seule et même épreuve, ce qui lui permet de transposer son regard sur une société malade où les catastrophes se perçoivent à échelle humaine : désastre écologique, perte de sens, éclatement du lien social.