Alors que le temps des fêtes approche à grand pas, cet événement se veut une occasion de rappeler aux personnes incarcérées dans les établissements et/ou secteurs pour femmes, qui sont maintenu·e·s loin de leurs proches pendant cette période, que nous pensons à ielles, qu'ielles sont important·e·s et que nous sommes solidaires! 

Venez donc participer à confectionner des cartes pour Noël et/ou pour le temps des fêtes dans l'ambiance solidaire et festive qu'offre la Livrerie! Pour les personnes qui le souhaitent, des cartes déjà faites et des idées de messages seront disponibles sur place.

Vous pouvez aussi préparer des cartes à l'avance et les apporter sur place en gardant en tête de 1) ne pas vous identifier par votre nom complet et 2) ne pas identifier l'établissement puisque les cartes seront distribuées entre la prison Leclerc ; l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel ; le pénitencier de Joliette ; l'établissement de Québec — secteur femmes ; et l'établissement de Hull — secteur femmes.

Venez aussi rencontrer Louise Henry, autrice du livre Délivrez-nous de la prison Leclerc (Écosociété), qui sera présente à l'événement et pourra dédicacer vos exemplaires!

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COALITION D’ACTION ET DE SURVEILLANCE DE L’INCARCÉRATION DES FEMMES AU QUÉBEC (CASIFQ)

Depuis plusieurs années, la Coalition d'action et de surveillance de l'incarcération des femmes au Québec (CASIFQ) distribue des cartes pour le temps des fêtes dans les établissements de détention pour femmes. Cette année, la CASIFQ voulait élargir le bassin des personnes qui contribuent à la confection de ces cartes en organisant un événement public dans un lieu accessible! À la suite de cet après-midi passé ensemble, des membres de la CASIFQ se chargeront de la distribution des cartes dans les établissements concernés.

La CASIFQ se veut une coalition d'organisations et de personnes formée en 2017 en réaction au transfert, par le gouvernement provincial de 2015, des femmes incarcérées à l'Établissement Tanguay vers l'Établissement Leclerc (un ancien pénitencier à sécurité maximale pour hommes fermé par le gouvernement fédéral en raison de sa vétusté). La CASIFQ dénonce depuis les conditions de détention que subissent les femmes* incarcérées au Leclerc et critique plus largement le recours à l'emprisonnement et la criminalisation des problèmes sociaux.

* Bien que les services correctionnels distinguent les personnes incarcérées dans les établissements selon une logique binaire, des personnes non-binaires et des hommes trans sont aussi incarcéré·e·s dans les établissements ou secteurs de détention dits pour femmes.