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Lancement collectif automnal - Poètes de brousse

  • La Livrerie 1376 Rue Ontario Est Montréal, QC, H2L 1S1 Canada (carte)

C'est avec grand plaisir que l’équipe de La Livrerie vous invite au lancement collectif automnal des éditions Poètes de brousse!

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BRÛLER L’HIVER

Au creux de l’hiver rôdent la déchéance et la finitude, mais aussi les éclairs de joie vive et les rassemblements libérateurs. Louise Bombardier tisse avec précision et tendresse des vers qui marquent le temps qui passe, les deuils à faire, la glace à fondre et la chaleur à espérer «dans cet hiver de morts en enfilade». Sa plume imagée et singulière explore toutes les nuances de la saison, du versant le plus sombre de la vieillesse ou de la maladie à la blancheur la plus lumineuse, pour «raviver la fraîcheur de vivre» et rappeler que les émotions qui nous traversent portent en elle le germe de l’effondrement, mais aussi celui d’un éternel printemps.

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LOUISE BOMBARDIER

Louise Bombardier est originaire des Cantons de l’Est. Comédienne et dramaturge, elle a écrit et publié de nombreuses pièces dont plusieurs ont été jouées en France, au Canada anglais et au Mexique. Elle est l’autrice de Flambant noir, un recueil de nouvelles paru en 2005, des albums Petits fantômes mélancoliques, contes autistes (2007) et Révélations photographiques (2013) illustrés par Gérard Dubois et du roman graphique Quand j’étais chien (2012) qui a été finaliste au prix du Gouverneur général.

Brûler l’hiver est son deuxième de poésie à paraître aux éditions Poètes de brousse.

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LA TIÉDEUR DES SÉPULTURES

Si toute expérience du deuil est à la fois commune et singulière, le vide laissé par la personne aimée a ceci de particulier qu’il creuse le ventre, la chair, les os et la pensée de celles et ceux qui demeurent. Dans La tiédeur des sépultures, Alizée Gouet explore avec une immense tendresse les traces que la disparition laisse dans nos corps et nos gestes alors qu’il faut bien continuer à vivre. Un dialogue s’installe à travers la vie et la mort qui nous écartèle entre le désir de s’enterrer soi-même et la nécessité d’embrasser la douleur pour y semer les germes d’une guérison. Peuplé d’images saisissantes et de «lamentations à planter», le recueil se déploie comme une oraison aux survivant·es, habité·es et façonné·es par la perte, tandis que la poésie s’efforce d’en «restaurer les territoires».

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ALIZÉE GOULET

Alizée Goulet habite un vieux quartier de banlieue peuplé de lièvres et de fantômes. Elle détient une maîtrise en création littéraire (UQAM). Elle a publié des poèmes et des nouvelles en revue et dans des ouvrages collectifs. La tiédeur des sépultures est son deuxième recueil de poésie.

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L’HÉRITIER

João Silva ne sait pas toujours comment prononcer son prénom pour qu’il soit compris par ses interlocuteurs ni que faire des héritages qui pèsent sur lui ; quelque part entre la transmission de la culture portugaise de ses parents et l’intégration à la société québécoise, il compose avec l’oubli de la langue maternelle et la nostalgie d’un pays qu’il n’a jamais visité.

L’héritier relate la construction identitaire d’un immigrant de deuxième génération et sa trajectoire pleine de promesses et d’incertitudes, teintée par le gouffre de l’anxiété sociale et la puissance de l’amour filial.

L’école, la honte, la religion, la philosophie, la langue, le monde du travail, la vie sociale, les matchs de la Seleção, les souvenirs ; la quête de soi suit ici le va-et-vient de l’espoir, multiplie les essais et les erreurs, embrasse toute la confusion de l’existence.

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MICHAEL GOUVEIA

D’origine portugaise, Michael Gouveia est né à Montréal et a grandi à Laval. Il a étudié la littérature à l’Université du Québec à Montréal. Il est l’auteur d’un recueil de poésie, Les exercices somnambulesL’héritier est son premier roman.

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SOLEIL SANS HEURES

Les pères parlent peu de leur expérience. En littérature, la figure du père est souvent dépeinte par l’enfant – devenu adulte – sous les traits de l’absence ou de la violence. Et s’il existait «une communauté manquante […], potentielle de pères qui se parlent du temps qu’il fait dans leur rôle»?

Dans une poésie limpide qui emprunte à l’essai et au journal, Soleil sans heures explore la paternité et les silences qui l’entourent. Olyvier Leroux-Picard raconte non seulement sa rencontre avec sa fille, mais aussi celle d’un enfant avec le monde et d’un père avec son nouveau rôle. Aveux d’échecs et enchantements se côtoient ainsi dans un seul poème fleuve dont la forme calque la temporalité inhérente à la parentalité et à la fulgurance de la première année de vie d’un enfant, quand le soleil et le corps ne partagent plus la même horloge.

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OLYVIER LEROUX-PICARD

Olyvier Leroux-Picard a réalisé une maîtrise en études internationales, après avoir cofondé les Éditions de la Tournure – Coopérative de solidarité en 2012. Il a publié quatre livres, dont Les retrouvailles (Poètes de brousse, 2021). Finaliste au Prix de poésie Radio-Canada 2019, il est responsable des communications aux Éditions Écosociété, et jeune père.

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BERCEUSES

Quelles empreintes les gestes répétés de l’amour laissent-ils en nous ? Quelles marques dans nos corps après mille soins reçus ? Quelles traces dans les livres d’histoire?  Pourquoi les noms de nos mères filent-ils à travers les mailles relâchées de la grande mémoire ? Et surtout, que restera-t-il d’elles, de nous, une fois que les hippocampes auront bu toute l’eau des années et que le dernier de nos souvenirs se sera évaporé, emportant avec lui tout récit possible?

Dans une langue martelée «avec la constance de cent métronomes», Émilie Turmel nous transporte au cœur d’un mouvement tout à la fois millénaire et intime, dans une gestuelle de l’amour qui questionne la teneur des traces et des paroles semées en nous par-delà le poids des corps et des cœurs.

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ÉMILIE TURMEL

Née à Montréal en 1988, Émilie Turmel vit à Moncton depuis 2018. Autrice et éditrice, elle assure la direction littéraire des Éditions Perce-Neige. Son premier livre, Casse-gueules (2018), a été finaliste au prix Émile-Nelligan et récipiendaire du prix René-Leynaud, tandis que son second livre, Vanités (2020), s’est mérité le prix Louise-Labé. Quelques-uns de ses textes ont été traduits vers l’anglais, l’espagnol ou le roumain, et sont parus en revues ou en anthologies au Canada, en Colombie, en Espagne, en France et en Roumanie.

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