Les Éditions du Boréal et La Livrerie vous invitent à une causerie autour du nouveau livre d’Elizabeth Lemay L’été de la colère, animée par Nicoletta Dolce.
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L’ÉTÉ DE LA COLÈRE
«Je crois que j’ai été violée.» Voilà le point de départ d’une réflexion percutante sur le monde dans lequel nous vivons, sur les systèmes inégalitaires qui s’y perpétuent, sur ce qu’est être une femme dans une société créée par et pour les hommes et où les femmes, depuis toujours, ricochent de violence en violence. Dans un tel contexte, est-il encore possible – a-t-il jamais été possible – de rêver à un amour vrai, où le couple ne serait pas le lieu d’une guerre de pouvoir?
Avec L’Été de la colère, Elizabeth Lemay fait de l’écriture un acte de rébellion. Elle signe un puissant coup de gueule adressé aux hommes qui lui disent depuis toujours ce qu’elle peut et ne peut pas être, à ceux qui ont cessé de l’aimer quand elle s’est montrée sous son vrai jour. C’est un plaidoyer pour le droit d’être en colère, d’être émotive et irrationnelle, d’être folle. C’est aussi une célébration des sorcières modernes, de Virginia Woolf à Britney Spears, qui ont façonné la femme et l’écrivaine qu’Elizabeth Lemay est devenue. «J’écris grâce à Nelly Arcan, à Colette et à Ernaux, grâce à Sagan qui a écrit grâce à Charlotte Brontë et à Jane Austen, qui sont les descendantes de femmes de génie et de sorcières qui ne savaient pas écrire.»
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ELIZABETH LEMAY
Née à Montréal en 1990, Elizabeth Lemay a étudié les littératures de langue française à l’Université de Montréal. Elle travaille en relations publiques. En 2022, elle publiait un premier roman, Daddy Issues (Boréal). L’été de la colère est son deuxième livre.
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NICOLETTA DOLCE
Nicoletta Dolce enseigne la littérature et la culture italiennes au Département de littératures et de langues du monde et au Centre de langues de l’Université de Montréal. Chercheure et essayiste en poésie francophone, elle poursuit, dans une perspective transculturelle et multidisciplinaire, une réflexion sur les aléas de la mémoire, sur la question du témoignage et sur le féminicide. Elle a publié des essais et des articles dans divers collectifs au Canada et à l’étranger. Son livre La porosité au monde. L’écriture de l’intime chez Louise Warren et Paul Chamberland, (Nota bene) a été finaliste au prix Gabrielle-Roy 2012. En 2019, Nicoletta a remporté un prix d’excellence en enseignement de l’Université de Montréal.