A en croire Mononcle, les solutions à la pauvreté, on les connait déjà : ‘y’ont qu’à travailler’, ‘suffit de couper dans les aides’, et puis ‘de toute façon, on vit bien sur le BS’.
Pourtant, aujourd’hui encore, sur 10 personnes au Québec, 1 personne n’arrive toujours pas à couvrir ses besoins de base et 1 autre n’a toujours pas un revenu suffisant pour pouvoir sortir de la précarité.
En fait, malgré l’action d’une multitude d’organisations et la mise en place de nombreuses politiques publiques, la pauvreté continue d’être aujourd’hui l’un des principaux problèmes sociaux persistants et non résolus.
Alors faut-il baisser les bras? Accepter que la pauvreté est une fatalité, qu’elle a toujours existé et qu’il en existera toujours?
Ou alors se joindre à cette lutte formidable aux multiples visages, aux engagements variés et aux espoirs continument renouvelés pour mettre définitivement fin à la pauvreté ici, partout et pour tout le monde?
Leo Berenger
Engagé depuis plus de quinze ans dans les mouvements de lutte contre la pauvreté au Québec et dans le monde, Leo Berenger est chercheur-praticien en éducation populaire, animateur des Universités populaires du Quart Monde et de démarches de croisement des savoirs entre universitaires, intervenant.es sociaux.les et personnes confrontées à la pauvreté.
Repenser les cadres de la pauvreté
Pauvretés absolue, relative, de représentation : quelles évolutions ont connu les cadres utilisés pour comprendre et mesurer la pauvreté? Qu’est-ce que le revenu viable et le cadre des dimensions cachées de la pauvreté apportent pour mieux penser la pauvreté?